Situé sur la commune de la cité médiévale de Rions, le couvent fait partir de l’ordre du carmel restauré après la Révolution Française et accueillera sa première communauté le 8 avril 1841. Aujourd’hui, le monastère organise de nombreuses retraites à côté de l’activité monastique.
Situé sur un promontoire, le Couvent Saint-Joseph domine la vallée du ruisseau de la Mouleyre. Il abrite une petite communauté qui a su s’intégrer dans le paysage local. Les communautés religieuses ont su parfois renaître après la Révolution Française et c’est le cas au Broussey où l’ordre masculin du carmel s’est réinstallé peu de temps après avoir été restauré en France par père espagnol Dominique de Saint-Joseph (1799-1870). Ce dernier est enterré au cimetière du Broussey.
Comme tout les grands ordre qui réapparaissent au début du XIXe siècle, l’ordre du Carmel s’installe là où on l’y appelle. L’abbé de la paroisse, le père Gesneau souhaite offrir sa maison pour qu’une communauté du Carmel s’installe au Broussey. Cela se concrétise le 8 avril 1841.
Cette implantation lui permet de rayonner vers le sud et en particulier à Agen (1846), Pamiers, Montpellier et Bagneres-de-Bigorre (1853) et vers les autres régions comme à Rennes (1856), Lyon ou Saint-Omer (1859). Le Broussey est devenu un point central pour cet ordre qui réussira à se réimplanter en Espagne dans les années qui suivent.
L’activité monastique s’est accompagnée d’un premier agrandissement de la maison du père Gesneau avec une première aile (sud) puis une chapelle. Mais les lois anticléricales successives qui se sont conclues par la séparation de l’église et de l’état en 1905, vont conduire à la dissolution du couvent. il est vendu en 1901, mais à ses sympathisants qui vont héberger clandestinement quelques frères qui contribuent au fonctionnement de la paroisse de Laroque.
La renaissance du couvent a lieu après la seconde guerre mondiale. Il va s’agrandir avec deux nouvelles ailes qui créent deux petits cloitres. La communauté offre un service d’accueil assuré par une communauté de sœurs du Carmel apostolique Notre-Dame de Bethléem.
Mais à l’aube des années 90, le couvent met un pied dans le modernisme avec l’équipement d’un chauffage au sol dans la chapelle, des aménagements plus modernes dans les bâtiments d’accueil. Mais les travaux les plus notables depuis la réouverture du Noviciat sont le remplacement des vitraux de la chapele par des oeuvres de O. Boyer en 1975.
La chapelle du Couvent abrite les reliques du Père Augustin du Saint Sacrement, dont la canonisation a été demandée
Bibliographie
SIte officiel du Couvent : https://www.couventdubroussey.fr/