Situé en contre-bas des remparts de la cité médiévale, le plus grand lavoir exploite les sources de Saint-Macaire. Construit en calcaire, il se situe à proximité de l’ancien lit de la Garonne.
Les sols sédimentaires (alluvions du Flandrien) ont favorisé la création de réservoir dans la nappe phréatique qui se déversent dans de petites sources. Cette disposition se retrouve également à Rions. Elles ont permis l’alimentation de nombreux lavoir en Entre-deux-mers.
Saint-Macaire profite de sa position privilégiée en bord de Garonne pour y développer son port et le commerce du vin. Peu entretenu, il sera totalement envasé au XVIIe siècle et le déplacement du lit principal de la Garonne vers l’ouest privera définitivement la commune de son port. Au pied des remparts, le fleuve est parti et les installations qui s’y trouvaient devinrent inutiles.
On trouvait en particulier un zone de transit qui permettait de contrôler les entrées et les sorties dans la ville que l’on voit encore juste derrière le lavoir. Chacune permettait de traiter chaque flux (entrée ou sortie). Le chemin de la barrette qui remonte vers l’ancienne poterne complète le dispositif d’entrée. Juste devant sera construit ce lavoir, sans que la date précise de sa construction soit connue.
Le lavoir s’intègre dans un environnement champêtre qui a été totalement réaménagé qui incite à la promenade. Le lavoir a fait l’objet d’un nettoyage et d’une renovation dans la cadre d’un chantier d’insertion.
Le nom de « La Barette » provient du nom « Barrat » qui signifié « Fermé ».
Bibliographie
Remparts de la citadelle et lavoirs (commune de Saint-Macaire) , BRGM