Les rives de la Garonne ont vu le développement de petits ports au XIXe pour permettre le commerce fluvial et l’appontement des gabarres comme à Cadaujac. Le port de la Garonnelle a aussi profité du développement du pèlerinage vers Verdelais.
La paroisse d’Aubiac située autour de la chapelle Saint-Maurice datant du Xie siècle à proximité du site de la Garonnelle était régulièrement inondée et a été déplacée plus haut au niveau de l’actuelle commune de Verdelais après la Révolution française. Progressivement les habitations suivent le mouvement pour se rapprocher du monastère.
Le port des pèlerins
À l’inverse d’autres petits ports dédiés au commerce du vin et des pierres de taille, le port de la Garonnelle verra rapidement au autre usage, celui d’accueillir les pèlerins se rendant au monastère.
Le chemin de halage, passe à cette époque sur les rives de la Garonne et participe aussi à l’entretien des lieux. Aujourd’hui, cette zone est un peu laissée à l’abandon et le passage est assez compliqué.
Depuis des années, les riverains se plaignent du mauvais entretien du port du avant tout aux limons portés par le fleuve et les crus mais aussi à une végétation qui a totalement envahi les rives du fleuve.
Le site aujourd’hui
Lorsqu’on vient de Saint-Maixant par la rive droite de la Garonne on aboutit après une passerelle piéton qui passe au dessus du Galouchey à ce petit port composé d’un parvis de pierre. Composé initialement de deux descentes pour les bateaux de part et d’autre, seule une seule est désormais accessible la partie amont étant recouvert d’un monticule de terre. La cale reste cependant un joli témoignage de ce passé fluvial qui s’est aujourd’hui perdu.
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