Quand le champ de foire et les remparts médiévaux sont détruits par l’Intendant Tourny, médiéval, ce dernier crée un vaste espace situé devant la nouvelle Porte d’Aquitaine. La place d’Aquitaine recevra la guillotine pendant la Révolution. Il faut attendre l’armistice du 11 novembre 1918, pour que la place soit rebaptisée place de la Victoire.
La place de la Victoire a été pendant longtemps, le lieu de rencontre et de fête des étudiants bordelais. On s’en souvient peu, elle occupe l’emplacement de l’ancienne porte Saint-Julien et de sa barbacane (au niveau de la porte d’Aquitaine), des mur de fortification de Bordeaux et le site d’un ancien champ de foire médiéval. En 1231, on y construira également l’Hospice Saint-Julien, voué aux mandiants et aux pèlerins.
Au XVIIIe siècle, la ville connait une grande rénovation. Les fortifications sont pour certaines détruites (le restant sera rasé au siècle suivant) et laissent place à de nouveaux quartiers et espaces de vie. L’intendant de Guyenne Louis-Urbain-Aubert de Tourny fait construire de nouveaux immeubles et façades qui font aujourd’hui la notoriété de la ville, il ouvre de vastes espaces et en particulier dans cette partie centrale du Bordeaux médiéval.
La place d’Aquitaine nait. Elle va revoir un arc de Triomphe, ou Porte d’Aquitaine en hommage au jeune duc d’Aquitaine Xavier de France, décédé à l’âge de 5 mois. La porte comprend deux guichet latéraux qui seront supprimés en 1902.
Au cours de la révolution française, y officiera la guillotine après son déplacement de la place Gambetta. La place a retrouvé rapidement son activité du moyen-age avec un marché qui permet aux productions des environs de Bordeaux de s’y échanger.
Quartier espagnol puis étudiant
Bordeaux va connaitre des vagues importantes d’immigration dès le XIXe siècle qui vont modifier en profondeur la vie des quartiers. Mais c’est surtout le développement des campus dans les années 60 qui va donner à la place d’Aquitaine, devenue « Victoire » en 1918, sont ambiance très festive.
La place connait une nouvelle rénovation en 2005 et reçoit des scuptures de tortues en bronze et un obélisque de 16 mètres de haut. La vie du quartier s’est trouvée transformée après cette rénovation.
De nombreuses évènement y sont organisés profitant de sa position centrale dans le ville.
Bibliographie
Les remparts de Bordeaux, sur cestenfrance.fr