Sans revenir sur la description faite dans l’article précédent, nous avons utilisé le Flow 2 dans des conditions réelles pendant deux semaines. Les sept premiers jours ont permis de le prendre en main, les sept suivant de confirmer nos premières impressions.
Jour 1 – Mise en service
A la sortie de la boite nous avons mis en charge de le Flow 2. La charge complète est atteinte, en fonction de la puissance du chargeur entre 1H et 1h30. Les recharges intermédiaires sont bien entendu plus rapides. L’appareil accepte d’être rechargé (cable fourni) directement ou avec le socle (également fourni). Une fois cette opération effectuée, à la première utilisation ou après une sortie de veille (programmée par l’utilisateur), l’appareil suit une période de préchauffe pouvant dépasser les dix minutes. Plumelabs conseille de laisser son appareil allumé en permanence (ce qui reste selon nous pas forcément écoresponsable) pour optimiser son utilisation. Ne comptez donc pas allumer le Flow 2 et pouvoir l’utiliser de suite.
Comme tout appareil de mesure, il a un Delta d’erreur qui est annoncé par Plumelabs entre 5 et 10%. Pour comparaison, le Delta d’erreur d’un compteur de vitesse sur un véhicule est d’environ 5%. Dans l’absolu par rapport à un appareil professionnel étalonné et permettant de publier des mesures officielles de pollution, ce delta est plutôt important. Il est de toute façon proportionnel avec le prix des appareillages qui peut monter à plusieurs dizaines de milliers d’euros pour les plus performants. A 159€, peut-on se dire pour autant qu’on dispose d’un gadget ?
Le Flow 2 ne prétend pas être un appareil de mesure au microgramme près mais bien un moyen de prévention à l’exposition à la pollution. L’appareil va surtout vous permettre d’afficher ses variations et d’évaluer votre exposition au gré de vos déplacement. Vous pouvez aussi l’utiliser en intérieur.
Cette indication garde cependant toute sa pertinence pour faire de la détection et, pourquoi pas, engager une étude plus approfondie.
L’appareil est prévu pour être utilisé en nomadisme mais s’accorde malgré tout d’une utilisation en intérieur grâce à son socle fourni. Le socle reste malgré tout perfectible, il est relativement sensible à la position du flow 2 et il est donc très facile de le retrouver dans un position qui empêche son rechargement. Nous aurions aimé à minima un système de blocage à aimant.
Jour 2 – Premiers résultats et des questions
Plumelabs dévoile en partie les principes de fonctionnement de son système de mesure. Un réseau de neurone apprend vos conditions d’utilisation et permet de fiabiliser la mesure. Cela reste probablement une bonne idée mais les réseaux de neurones ont leurs biais. Il faudra donc vérifier sur la durée l’évolution des indicateurs produits. On pourrait avoir notamment des pics de pollution progressivement lissés par un système d’apprentissage mal maîtrisé ou à l’inverse des mesures amplifiée pour corriger des erreurs de l’appareil. Reste à savoir quelle est la part de la mesure réelle et celle de la correction dans les résultats affichés par l’appareil. On peut espérer que cette analyse serve avant tout à fiabiliser le mode de calcul/la gestion des capteurs et non à modifier les résultats.
Edit du 22/12. Les corrections appliquées à nos mesures l’ont été jusqu’ici à à la hausse. Mais le processus manque de transparence et les données corrigées devraient être signalées.
L’appareil demande aussi d’avoir toujours un smartphone en mode Bluetooth avec GPS actif si vous souhaitez avoir vos mesures géolocalisées. A l’inverse, elles seront associées au dernier point connu. En théorie plusieurs objets connectées peuvent cohabiter (montre, flow 2, …) mais nous n’avons pas été en mesure de le tester. Il est aussi possible de l’utiliser en mode déconnecté, l’appareil conservant les mesures jusqu’à la prochaine connexion.
Nous avons constaté en quelques jours des variations qui peuvent apparaître étranges sans savoir si cela était du à une véritable correction, à un étalonnage en cours ou à un biais qui commençait à s’installer. Plumelabs indique que l’appareil demande une période d’étalonnage de plusieurs jours/semaines en fonction de la fréquence d’utilisation. Dans le temps, ce système permet aussi de compenser la dérive généralement constatée des composants électroniques.
Si le couple logiciel + capteur, envoie les données dans le Cloud de Plumelabs, il reste possible de récupérer ces données (personnelles) et de les exploiter ensuite. Les informations collectées par Plumelabs étant à caractère personnel elles rentrent dans le cadre de la RGPD.
Par l’intermédiaire de l’application, un choix permet de demander un export des données qui sont ensuite mises à disposition sur un site de téléchargement sous la forme d’un fichier zip contenant des fichiers CSV utilisables dans n’importe quel logiciel (lien valide pendant 24h). Il manque encore la possibilité de récupérer ces données en live pour pouvoir les intégrer notamment sur un site web ou un flux d’information (nous verrons plus tard que la récupération à postériori a son intérêt).
L’export des données CSV permet de récupérer les valeurs réelles mesurées. Il faut noter plusieurs limitations concernant les prises de mesure. Non seulement la fréquence s’effectue au rythme d’une par minute (ce qui peut obliger à rester statique si on veut évaluer spécifiquement la pollution à un emplacement), mais certaines ne sont pas valides (positionnement d’une valeur incohérente – ou par défaut ? – dans le fichier d’export). Le fichier d’export semble contenir toutes les données depuis l’activation du flow 2. Cela pourrait être gênant sur le long terme.
Jour 3 – Un appareil qui peut être anxiogène ?
Lorsque les premiers tensiomètres personnels connectés sont apparus, il a été démontré que la mise à disposition de telles informations et la possibilité de les consulter à la demande pouvait influer sur l’état de santé des patients/utilisateurs et favoriser un comportement anxiogène chez des personnes sensibles.
A moins d’être hypocondriaque, le Flow 2 est un moyen d’information qui permet de révéler une situation d’exposition à des polluants souvent insoupçonnée. C’est notamment le cas en intérieur (CoV). Là même où une ville, une entreprise, une organisation peuvent annonce une absence de pollution, il est possible d’avoir un vision alternative. Comme certains le disent, la vérité n’est pas toujours bonne à dire. Flow 2 peut contribuer à élever les consciences et à fédérer les citoyens. La startup confirme en tout cas son ambition d’oeuvrer pour une vision complémentaire de la pollution grâce à ses Flow.
Au 3e jour d’utilisation, nous nous sommes posé quand même des questions. Il ne faut pas nier que la connaissance de cette situation peut être difficile à gérer surtout quand on constate un fort décalage entre ce qu’on pensait et la réalité. Elever les consciences c’est bien, être en mesure d’expliquer les situations c’est mieux. On aurait pu s’attendre à disposer d’un mode un peu plus didactique dans l’application. En l’état, il faudra acheter cet appareil en connaissance de cause et éviter de l’offrir à n’importe qui à Noël…
Edit du 22/12. Passé une vingtaines de jours, le capteur est intégré dans le quotidien et se fait un peu oublier. En pratique, faute d’un affichage alertant, nous nous sommes contenté de l’utiliser à postériori.
Jour 4 – un petit tour de vélo
Le Flow 2 est particulièrement adapté à une utilisation à vélo ou à pied. Fixé sur la cadre ou sur le guidon, fixé à la lanière d’un sac, il n’est pas nécessaire d’avoir le smartphone à son contact. Plumelabs ne donne pas de distance maximale entre le Flow 2 et le smartphone. Mais selon nos tests, il peut arriver que la liaison ne se fasse pas à moins d’un mètre de distance. Cela peut donc vous obliger à avoir le smartphones dans la poche, ce qui n’est pas conseillé notamment en cas de chute à vélo. Nous avons reproduit ce test pendant plusieurs jours en suivant, dans les mêmes conditions. La connexion est vérifiée avant de réaliser un parcours cycliste, le smartphone est à une distance qui permet à d’autres appareils (montre, haut-parleur, compteur vélo, …) de se connecter sans difficulté placé dans une sacoche attaché au vélo. Sur dix tests, le Flow s’est déconnecté dans 30% des cas et n’a donc pu associer mesure et position géographique. Dans 40% des cas, nous n’avons simplement pas osé l’utiliser compte tenu de l’humidité ambiante. Cela revient donc à dire sur les six séquences de mesures, une fois sur deux la connexion bluetooth s’est rompue très rapidement.
Edit du 22/12. La connectivité Bluetooth est l’une des faiblesses du Flow 2. Les pertes de connexion sont régulières et conduisent parfois à un blocage de l’application lors d’une reconnexion. En comparaison, une montre connectée Garmin Fenix 3 positionnée au même endroit n’a jamais subit la moindre déconnexion. Est-ce un manque de puissance du matériel embarqué ?
En utilisation statique, le Flow 2 apporte une information intéressante et permet de suivre l’évolution des conditions sur une longue durée. C’est une alternative intéressante si on veut mesurer les variations dans son habitation ou même dans le jardin. Attention toutefois à l’étanchéité de l’appareil, elle n’est pas garantie, l’appareil n’étant tout simplement pas étanche.
Sur notre parcours cycliste nous avons été en mesure de capturer au gré de notre déplacement des conditions de pollution variables. L’application restitue le chemin avec une visualisation (pas simple) des états de pollution à différents point de ce parcours.
Jour 5 – C’est le Flow ou l’application qui bogue ? c’est flou
Au 5e jour d’utilisation, le couple Flow 2-application a commencé à faire des siennes. Après une déconnexion du smartphone, la récupération des données a été impossible pendant près de 24h, l’application ne parvenant pas à dépasser 30 à 40% de récupération des données. Il a fallu attendre le lendemain, pour que le couple y parvienne. Est-ce au Flow, à l’application ou au Cloud de Plumelabs qu’il faut attribuer cette palme ?
Ce problème sans être systématique est régulier dès que le Flow est déconnecté en raison de la distance avec le smartphone. Nous n’avons pas pu vérifier si ces problèmes se produisaient plus souvent avec IOS ou avec Android.
Manifestement, la partie logicielle n’est pas encore à un niveau de fiabilité suffisant.
Jour 6 – Une période d’Idle erronée ?
Si le capteur doit ne pas être utilisé pendant une période, il est possible de le mettre en veille depuis l’application. Vous disposez de trois choix : 2h, 8h et 24h.
La période de désactivation réglée du 24h, l’application a limité cette période à 12h alors que lors du premier test, c’est bien la période de 24h qui avait été retenue. Peut-être qu’il existe une justification mais cela nous a échappé. Aucun message d’explication. En tout cas à partir du 5e jour nous n’avons plus été en mesure de mettre le Flow en Idle pendant plus de 12h.
Si vous changez d’avis immédiatement après avoir déclenché une période de veille, cette annulation provoque un dysfonctionnement. L’appareil passe en mode de préchauffage pour 0 secondes et l’ensemble se bloque. En pratique, il faut attendre plusieurs minutes d’idle pour faire marche arrière et voir l’appareil repartir en préchauffe (1m30 à 2 minutes).
Qui dit veille, dit réduction de la consommation de l’appareil. Cela n’est pas si évident et il est difficile d’établir une logique. Par exemple,
- une nuit de veille (8h) aura consommé entre 30% et 0% de la batterie, une nuit de mesure environ 40%.
- une journée d’activité complète (24h) n’a pas été possible sans une recharge ou alimentation complémentaire. Notre Flow s’est tout simplement éteint la première fois après environ 19h d’utilisation continue. Les jours suivants permettent d’établir une autonomie en fonctionnement d’environ 20h.
- l’indicateur de charge n’est pas fiable. Nous avons constaté que l’application remontait une charge complète (100%) et 5 minutes après avoir débranché le flow du secteur, la capacité restante était retombée à 87% (alors qu’elle avait été en fonctionnement jusque là depuis plus de 12h).
Edit du 22/12. L’autonomie du Flow 2 semble se stabiliser en utilisation continue à 20h environ, soit 20% de moins que l’autonomie minimale annoncée. En pratique, pour assurer une meilleure longévité de la batterie, il faudra donc le recharger une à deux fois par jour, ce qui est excessif.
Même s’il est compliqué de trouver une explication, il nous a semblé que la durée de vie de la batterie variait en fonction de l’exposition aux polluants. Plus la pollution était faible, plus le Flow 2 a semblé être autonome. Il faudrait faire un relevé plus précis pour confirmer ce constat.
Jour 7 – Il est temps de faire le point sur les données
Au cours de nos sept premiers jours d’utilisation, nous avons donc levé un certain nombre de détails probablement pas très importants aux yeux d’un utilisateur lambda mais qui pénalisent l’utilisation quotidienne et qui deviennent agaçants. Nous avons donc résumé tous ces éléments dans la conclusion en espérant que les prochains firmware/applications stabiliseront la situation.
Le plus intéressant reste quand même les données. Il est au premier abord assez déconcertant de travailler à base d’indices mais au final cela permet d’établir une approche plus consensuelle et qui permet de produire un suivi quotidien plus lisible en terme d’impact. Les agences gouvernementales travaillent avec ce type de données (https://en.wikipedia.org/wiki/Air_quality_index). L’indice utilisé par Plumelabs s’inspire de ce qui est fait dans le monde. La société a choisi l’indice EPA qui propose une échelle à six niveaux d’exposition correspondant chacun à une corrélation entre les différentes mesures de polluants (haut et bas). Si l’indice de l’EPA s’appuie sur la mesure de sept substances, seules trois sont mesurées directement par le Flow 2 (No2, pm25 et pm10). Le Flow 2 produit donc un indice un peu extrapolé.
Comme les données peuvent être récupérées, on pourra toujours travailler en back office au besoin sur des mesures réelles. Une question quand même : la fonction proposée permet de récupérer tout l’historique. Comment cela va se passer avec un recul de 6 mois de données ?
Après le 7e jour…
Le temps de la découverte est passé. Nous avons pris notre rythme de croisière de mesures. Il faudra probablement deux mois complets d’utilisation pour avoir des premières courbes intéressantes et s’assurer que les problèmes relevés font l’objet d’un véritable traitement par Plumelabs.
Les jours suivants ont confirmé les réels problèmes de bluetooth y compris quand le smartphone est proche du flow 2. Cette perte de connectivité pénalise véritablement l’appareil qui perd une grande partie de son intérêt. Les données obtenues en CSV confirment véritablement que la prise de mesure toutes les minutes s’accompagne de véritables « trous » de valeurs. On peut se retrouver à une absence de valeur mesurée pendant plus de dix minutes. Mystère….
La position du capteur est aussi importante. En positionnant l’appareil face au déplacement, on obtient une mesure plus efficace. Une fixation dans le dos est viable uniquement s’il n’y a pas de vent, ce qui est loin d’être le cas dans notre ville de Bordeaux.
L’application n’est pas exsangue de reproche. Outre les problèmes de connectivité qui sont notés, des problèmes d’affichage sont réguliers et en particulier :
- chemin non coloré avec les prises de mesure alors qu’elles ont bien été faites
- modification des données sans aucun avis (les valeurs varient quelques heures après la prise de mesure,…)
- blocage dans certains cas demandant soit une relance de l’application soit une relance du smartphone
- liens documentaires non accessibles
Dans les prochaines semaines nous allons tâcher de :
- grapher les résultats obtenus et peut-être les mettre en face des AQI officiels
- clarifier les problématiques d’autonomie et de connectivité
- tester l’appareil dans d’autres conditions (trecking, montagne). Mettre en évidence les effets de certains comportements.
Conclusion de la prise en main
La Flow 2 propose sur le papier tout ce qu’il faut pour évaluer la pollution qui nous entoure. Son intérêt sur le papier est indéniable. L’information délivrée est intéressante. Pourtant plus nous l’utilisons, plus nous y mettons un bémol.
Ses fonctionnalités restent encore un peu décevantes si on souhaite l’exploiter autrement qu’en simple gadget. Les tableaux de bord manquent un peu d’ergonomie et la consultation des historiques au delà des 24h, pas intuitifs. Lors de notre prise en main, l’application (v1.4.05) n’était pas totalement fonctionnelle sous Android. L’ensemble des guides, conseils et manuels étaient inaccessibles (page blanche). La consultation d’un historique (zoom sur les valeurs) n’est pas proposé et l’accès au mesures réalisées ne sont disponibles qu’en téléchargement externe. Il n’est d’ailleurs pas possible d’accéder de façon statique à une mesure de la journée sans maintenir le doigt sur l’écran. Après plusieurs jours de pratiques, l’application est définitivement pas ergonomique. Elle devient d’ailleurs assez vite agaçante.
Quelques problèmes de fonctionnement
Il ne nous a pas été nécessaire de l’utiliser pendant plusieurs semaines pour mettre le doigt sur quelques détails de fonctionnement un peu pénibles. La connectivité bluetooth est un peu capricieuse avec pour conséquence de ne pas avoir de géolocalisation des mesures et dans certain cas un système bloqué ponctuellement. Selon nos statistiques, nous avons constaté un problème un jour sur deux. Nous pourrions mettre cela au crédit du smartphone, mais ce dernier fonctionne parfaitement avec d’autres objets connectés que nous utilisons parfois une journée entière (capteur vélo, gps randonnée). Probablement que l’application de Plumelabs comporte un réel dysfonctionnement. L’accès au SAV de Plumelabs depuis l’application mobile ne semble pas fonctionner. Des messages peuvent être adressés en revanche par chat ou par mail. Nous attendons maintenant les réponses du SAV.
Le fait que les données puissent être ajustées dans le temps est contradictoire avec la fonction d’aide à la décision d’un trajet en fonction des niveaux de pollution. Nous avons ainsi eu un Flow qui nous a restitué une mesure « verte » (pollution faible ») pour ensuite nous voir affiché cet état à « rouge » et même « violet » quelques heures plus tard. Cela revient a dire que nous serions passé par un endroit dangereux pour la santé alors qu’on nous ouvrait une voie royale vers un secteur préservé.
Mais, le gros défaut de l’appareil qui se destine à de l’outdoor est son absence d’étanchéité. Au moment de son achat il ne nous était même pas venu à l’esprit qu’il ne puisse pas résister au ruissellement (pluie). On peut même considérer qu’en fonction de votre mode de déplacement et de votre région, l’appareil puisse être en pratique inutilisable. Prenons par exemple notre ville de Bordeaux où il pleut plus de 170 jours par an et souvent très violemment. Pendant notre première période de test, au moment de la livraison des premiers exemplaires du Flow 2, ce sont près de 20j de pluie qui se sont enchaînés. Son prix de vente explique cette limitation. Il faut soit anticiper la pluie soit se résoudre à enlever puis remettre régulièrement le flow sur son guidon quand on est à vélo. Nous avons eu un peu de chance lors de cette première semaine de test avec une absence de pluie lors de nos cycles de déplacement en extérieur. L’information concernant la non étanchéité n’est pas suffisamment mise en avant sur le site de Plumelabs.
Plumelabs propose une approche « propriétaire » qui pourrait rendre le capteur inopérant si par hasard, la firme décidait de stopper sa plateforme. L’appareil manque d’un peu d’ouverture même s’il est possible de récupérer les données à posteriori. On aimerait pouvoir disposer d’un mode un peu plus avancé qui permettrait au couple Flow 2 / application d’être plus autonome et pourquoi pas utiliser un Cloud personnel. On peut aussi se poser la question de la réactivité de la plateforme quand le nombre d’utilisateurs (pas connu) sera bien plus important.
A la lecture du formulaire de satisfaction envoyé par Plumelabs une dizaine de jours après l’achat, nous avons été bien ennuyé pour y répondre. Conseillerions nous cet appareil ? Nous a-t-il satisfait ? Difficile de répondre aujourd’hui. Il y a trop de défauts de fonctionnement si on souhaite obtenir un appareil fiable au quotidien. Si nous devions acheter cette appareil en connaissance de cause, il est probable que nous ne ferions pas…